Vladian [EaZy DeSTiNiTy]

Histoire de la iZi

Le commencement…

La petite armée se déplaçait à un rythme accéléré, la nuit allait bientôt tomber, ils devaient atteindre la forteresse au plus vite.
Le capitaine Dobladios, commandait cette compagnie, c’était un homme admiré de ses soldats en raison de sa bravoure et de son sens du devoir, de plus chacun savait qu’en cas de problème il pouvait compter sur lui. C’était un humain avant d’être un soldat. Il chevauchait sa magnifique monture blanche, son armure brillait comme une pierre précieuse, illuminée par les rayons du soleil couchant. Pour ses hommes sa présence avait quelque chose de rassurant. A coté de lui chevauchait Cifrian. Certain murmurait que ce n’était pas un homme mais un elfe, toutes sorte de légendes courait à son sujet, principalement car il était un mage particulièrement puissant, et dont les pouvoirs avaient sauvé plus d’une fois la mise de la compagnie.
Malgré tout, une crainte planait sur eux. Au cours de ces derniers jours les rumeurs s’étaient intensifiées. On disait que la terrible compagnie des Black Warrior avait pénétré dans le royaume. Chacun savait qu’une de leur attaque pouvait prendre la vie de nombreux soldats, voir de tous. Il fallait donc arriver au plus vite à la forteresse afin d’être à l’abri de ses remparts, et pour réorganiser une contre offensive.

Mais parfois le destin ne joue pas selon la volonté des hommes.
Alors que le capitaine Dobladios regardait impassiblement devant lui, il vit une trace de poussière se former à l’horizon. Il s’apprêtait à mettre les hommes en formation de combat, mais le son discret du cor des éclaireurs sonna dans ses oreilles. Les six plus véloces cavaliers de l’armée chevauchaient à quelques lieues de l’armée afin d’observer tout mouvement hostile. Le capitaine eu l’impression qu’une boule se formait dans sa gorge, le cavalier qui arrivait, galopant, vers n’était autre que Scarion, l’éclaireur qui observait la route entre la compagnie et la forteresse. Le cheval de Scarion se cabra à quelques mètres du capitaine.
« -Capitaine Dobladios ! Cria-t-il.
-Holà soldat que se passe-t-il ?
-Capitaine c’est terrible ! Ils l’on brûlée ! Plus rien.
-Comment ça ? De quoi parle-tu ? Calme bonhomme, reprend tes esprits et explique. »
Le pauvre Scarion fît une pause, il arrêta de parler, respira pendant quelques secondes qui parurent une éternité au capitaine.

Le village de Courbleu, avait toujours connut la paix, il était installé au bord d’une rivière qui lui avait donné son nom en raison de sa couleur.
C’était une belle journée, un ciel bleu sans nuages, comme l’aimait les habitants, car c’est par ces conditions que la rivière prenait sa plus belle couleur.
Toldar était fermier, fils et petit-fils de fermier, et dans la tradition familiale il avait initié son fils unique, Malat, au métier.
Le vieux Toldar s’inquiétait car son fils n’était toujours pas rentré de sa promenade en forêt.
Crainte justifiée.
Un cri sortit de la forêt :
« -A l’aide !! »
Toldar vit alors la scène le plus terrible de sa vie, son fils sortait en courant de la forêt et criait, derrière lui de grands guerriers portant de sinistres armures noires arrivaient, certains couraient d’autres étaient à cheval. Malat courait le plus vite possible mais une flèche vint de planter dans sa jambe, le garçon s’effondra. Lorsqu’il réussit à se remettre sur les genoux, l’un des cavaliers était arrivé à son niveau, et d’un simple mouvement de son immense épée il trancha la tête de Malat.
Devant cette scène, Toldar fût emplit de haine et d’effroi, il saisit sa fourche et fonça sur les assassins de son fils en hurlant, il fût stoppé net par un javelot qui le clouât au sol, lui ôtant la vie aussi simplement qu’à son fils.
Le reste du paisible petit village subit le même destin, les habitants furent exterminés, toute la nourriture et les richesses, pourtant peu importante, volées, et le village fut entièrement brûlé. On ne parla plus jamais de Courbleu à partir de ce jour. Ce jour où sa belle rivière devint rouge sang. Tel était le destin de ceux qui se trouvaient sur la route des Black Warrior…

« -Allons Scarion, je ne peu pas croire ce que tu me raconte, ce n’est pas possible. Dit le capitaine Dobladios effaré.
-Capitaine je vous l’assure, la forteresse n’est plus que cendre et ruine et j’ai bien peur qu’il n’y ait plus âme qui vive… »
Le visage de Dobladios se ferma. Il se tourna vers l’un des membres son état-major :
« -Firoy.
-Oui mon capitaine, répondit un homme jeune à la forte stature.
-Jusqu’à nouvel ordre vous êtes le commandant de cette compagnie, dirigez-vous vers la forteresse. »
-Bien capit… »
Firoy n’eut pas le temps de finir sa phrase que Dobladios était déjà parti au triple galop en direction de la forteresse.
Une attitude si folle de la part de cet homme paraissait étrange, mais la plupart des soldats en connaissait la raison, le chef de la garnison de la forteresse n’était autre que le frère du capitaine Dobladios.
La compagnie continuait sa marche, et Cifrian pris la parole de sa voix mystérieuse :
« -De sombres heures nous attendent mes frères, il va nous falloir être fort et uni.
-Vous pensez que d’autres malheurs nous attendent bientôt ? Demanda Firoy.
-Le destin choisit lui-même la route qu’il va donner aux hommes, seul un événement des plus inattendu, même par le destin lui-même, peu leurs permettre de sortir de cette route tracée et d’en prendre une autre. »

La monture de Dobladios était l’une des plus rapide qui soit. Il atteignit la forteresse au moment où le soleil allait passer derrière les montagnes. Il tomba sur une scène de désolation. Tout le bois qui composait la partie supérieure des murs avait brûlé, ou s’était effondré, l’intérieur était dévasté, plus un seul bâtiment n’était en état, une odeur de mort planait sur ce sinistre décor. Le capitaine pénétra dans l’ancienne forteresse, et pu contempler le massacre dont avait été victime la garnison. Tous les soldats gisaient à terre dans des mares de sang, nombre d’entre eux avait été démembré par la violence de leurs adversaires. Mais qui était ces ennemis, ils avaient du retirer leurs morts. Le capitaine fît une pause laissa son cheval dans les restes d’une écurie loin des cadavres.
Comment pouvait-on faire une chose pareille, massacrer tous ces hommes, sans aucun but, il n’y avait aucune richesse à volé ici, les armes des soldats étaient au sol, elles n’avaient donc pas non plus été volé. Pourquoi ce massacre se demanda Dobladios.
Il se dirigea avec crainte vers les quartiers des commandants. L’attaque avait dû avoir lieu pendant la nuit et fut sans doute être très brève, certains soldats n’avaient pas eu le temps de revêtir la totalité de leurs armures, d’autres avaient lâchement été assassinés dans les chambres de soins avant d’avoir pu être mis l’abri, de plus une telle attaque nocturne empêchait de voir les fumée due aux incendies. Ceux qui avaient commis ce crime n’était pas de simples maraudeurs, c’était des guerriers efficaces et expérimentés. Un nom apparu a l’éprit du capitaine et lui fit comme l’effet d’un coup de poignard, les Black Warrior. Il était déjà là. Le mal tant redouté avait donc pu pénétrer si loin dans le royaume.
Lorsqu’il arriva vers ce qui restait des quartiers des commandants, il vit ce qu’il avait tant redouté, son propre frère, Loctir, revêtu de sa célèbre armure verte sombre, gisait au-dessus des restes d’un bâtiment effondré. Des larmes coulèrent sur le visage de Dobladios, cette sensation, si familière et étranger à la fois lui fit du bien. Mais il n’avait pas de temps pour pleurer les morts, par pour l’instant en tout cas. En examinant autour de lui le capitaine se rendit compte que les combats avaient été violents ici, et que nombre de corps avait été retirés, Loctir était mort en héros. Il prit le corps de son frère afin de lui faire une sépulture digne de ce nom, à lui, ainsi qu’à tous les soldats de ce fort. Il commença par éloigner le corps des débris, mais en retournant, il aperçut quelque chose, sous les décombres, il s’approcha. Un cadavre reposait là. Un cadavre vêtu d’une armure noire, ils souleva le fer et le bois, et pu voir qu’à nouveau ses pires craintes se confirmaient. C’était bien les Black Warrior qui avaient saccagé la forteresse. Une nouvelle crainte envahit Dobladios, l’attaque était récente, ils n’étaient donc pas loin. Une armée qui avait pu raser cette place forte, n’aurai aucun mal pour en massacrer une autre, en plaine. Ses hommes étaient en danger, ils étaient pris au piège, sûrement déjà repéré par les espions ennemis, il fallait les affronter ici, dans ces ruines, c’était le seul endroit où ils avaient une maigre chance de survie en cas d’attaque.
Le capitaine Dobladios, se trouvait seul, en pleine nuit dans une forteresse en ruine, ses troupes étaient à quelques lieues d’ici, sans savoir que le plus puissant des ennemis qu’ils n’avaient jamais affrontés se trouvait lui aussi, tout proche.
Il était triste mais n’avait pas peur il ferait son devoir jusqu’au bout, tout comme l’avait fait son frère. Et il avait confiance en ses hommes.

La Ière Fondation

La nuit était tombée de puis depuis un bon moment, mais dans un tel endroit le capitaine Dobladios n’arrivait pas à trouver le sommeil. Il a donc renoncé à dormir et s’en entreprit à faire un peu de rangement. Il commence par réunir une partie des morts dans un même endroit, puis à fait une petite sépulture pour son frère ainsi que pour quelques soldats. Finalement ce travail lui permit de s’endormir. La nuit se passa paisiblement personne ne vint troubler le calme de la forteresse en ruine. Dés les premières lueurs de l’aube le Dobladios se réveilla, malgré les événements récents et sa courte nuit il n’était pas fatigué. Il trouva quelques restes de rations qui lui permirent de manger un bout. Puis il commença à s’occuper d’une partie de la forteresse, si une bataille devait avoir lieu, ce serait ici, il devait donc avoir l’avantage du terrain. Il travailla à la restauration d’une partie des murs en ruine, afin de constituer une barricade pour la défense.

Vers le milieu de la matinée il entendit des pas, une armée en marche qui approchait, il monta discrètement en hauteur. Et pu voir avec soulagement que l‘armée qui se dirigeait vers lui ne se composait pas de guerriers vêtus d’imposantes armures noires, mais c’était une compagnie argentée qui lui était familière. Ses hommes avaient marché toute la nuit, sans repos, afin de le rejoindre au plus vite. Ce sont des braves se dit Dobladios avec une légère émotion.
Il accueillit ses troupes, leur expliqua la situation et le danger qui pesait sur eux.
A la fin de son discourt il prononça ces mots :
« -Soldats ! Mes braves ! Mes amis ! Depuis des années nous combattons ensembles, nous avons connu des moments de détresses mais aussi maintes victoires héroïques. Ce fût un plaisir de vous avoir sous mon commandement. Je ne puis pas me permettre de vous mentir maintenant, la bataille qui arrive risque d’être fatale à bon nombre d’entre nous. C’est pourquoi je vous laisse ce choix, restez ici, combattez, et probablement, mourrez en héros pour vos idéaux. Mais si vous le souhaitez, si une famille et des amis vous attende ou on besoin de vous, vous pouvez partir dés maintenant. »
Les soldats acclamèrent leur capitaine et tous restèrent dans la forteresse, et prêtèrent le serment de combattre ensembles jusqu’au bout.
A une exception prés, devant les yeux étonnés des tous, Cifrian pris sa monture et s’apprêtât à partir. Il était très discret mais comme toujours dans ces moments il prenait la parole avant tout le monde et dit :
« -Pas d’inquiétude mes frères, si vous mourez, je mourrais avec vous… »
Puis il partit rapidement et très vite fut hors de vue.

Après une petite pause, où les soldats mangèrent le peu de nourriture qui leur restaient, ils commencèrent, à mettre en place de vraies défenses.
Les discutions allaient bon train, ils parlaient de l’attaque qui risquait d’avoir lieu, les plus anciens donnaient des conseils au plus jeunes. On parlait du capitaine, mais aussi de Cifrian, comme toujours à son propos, les avis étaient partagés, mais au fond tous avaient confiance en lui et personne ne le considérait comme un lâche.
Le travail avança une allure folle, les murs avaient été arrangés de façon à ce que les archers aient des postes de tir, les entrées avaient été rétrécies afin de bloquer la cavalerie, et de pouvoir placer des phalanges de piquiers.
Au centre le terrain avait été dégagé pour que la seule cavalerie présente soit celle qui mènerait le capitaine Dobladios.
A la tombé de la nuit les préparatifs n’était pas complètements terminés mais suffisant pour combattre. Et tous les morts avaient été enterrés dignement.
Les hommes commencèrent donc à aller se coucher à tour de rôles, de nombreuses sentinelles veillaient, et la plaine lune était une bonne aide pour voir l’ennemi arriver.

Une nouvelle fois la nuit fut tranquille pendant de longues heures. Cependant cela changera lorsqu’un garde aperçu un mouvement au loin, il s’apprêtait à prévenir les autres, lorsqu’une flèche vint se figer dans son épaule. Il poussa un cri qui alerta le camp, l’ennemi avait manqué son tir de peu.
Ce fut le branle-bas de combat tous les hommes furent réveillés et s’armèrent, chacun pris sa place, la bataille tant redoutée allait avoir lieu cette nuit. Dobladios sortit de sa chambre, il ne disait rien, tout était prés, il attendait.
Les Black Warrior était là, dans la nuit, il se rapprochaient de la forteresse, comme prévu par leur chef, les hommes s’étaient retranché à l’intérieur, ils allait pouvoir exterminer une nouvelle force armées, il était plus nombreux et individuellement plus fort.
Des points orangés apparurent dans la nuit et une volée de flèches enflammées fondit sur la forteresse, puis en éclair les guerriers noirs était là, il engagèrent les hostilité, ils se jetaient littéralement sur le piques, les coupant avec leurs épée, où tuant les porteurs a distante à l’aide javelots, les archers les criblaient du des murs, certains tombaient mais les ripostes tuaient encore plus de monde.
En quelques minutes, ils étaient dans les murs, les premières poches de défense durent se replier. Firoy combattait vaillamment, et il avait déjà tué une dizaine d’adversaires mais il commençait à être submergé. Un guerriers plus grand que les autres l’engagea en duel. Il échangèrent quelques coups rapides, mais Firoy fût touché au bras, il eu un instant d’hésitation, et un nouveau coup dans le haut des jambes le mit à terre, et son adversaire le transperça de haut en bas. L’un des meilleurs guerriers humains venait de tomber, les défenses avaient été dépassées, dés le début de la bataille les choses tournaient mal pour les défenseurs. Mais un cor retentit, et la cavalerie menée par Dobladios chargea les Black Warrior à l’intérieur de la forteresse. Cette action redonna du moral aux troupes qui réussirent à faire perdre du terrain aux envahisseurs. Mais le cheval de Dobladios fut tué par un javelot lancé par le meurtrier de Firoy. Il se précipita sur le capitaine encore au sol mais ce dernier fut plus vif ,il bloqua un coup et riposta en tranchant une jambe de son adversaire. Puis se relevant, il décapita le Black Warrior et repris le combat avec l’infanterie.
Le combat durait quand arriva un terrifiant adversaires. Un Black Warrior de plus de deux mètre de haut engoncé dans une immense armure noire et or, il portait une grande lance et une épée sur laquelle courait un feu noir. Il tuait ses adversaires par deux ou trois en les fauchant comme du blé. Lui et sa garde personnelle firent pencher la bataille. Bientôt les derniers défenseurs furent acculés au centre de la forteresse. De son coté Dobladios se battait lui aussi comme un véritable héros, en tuant bon nombre de Black Warrior sauvant ainsi bon nombre des siens.
Les deux commandants se retrouvèrent face à face, Dobladios esquiva un coup de lance du Black Warrior, mais il reçut un violent coup d’épée, sa parade lui permit d’être touché uniquement par le plat de la lame mais il fut projeté en arrière. A ce moment tout semblait perdu pour les courageux défenseurs de l’ancienne forteresse.

(la suite de bataille arrive prochainement ^^)